Cela arrive bien plus fréquemment qu’on ne le pense. Une baisse de désir, un sentiment de distance, une routine pesante… et voilà que l’intimité se fait plus rare. Faut-il s’en inquiéter ? Est-ce passager ou révélateur de quelque chose de plus profond ? Avant de tirer des conclusions hâtives, il est essentiel de comprendre ce qui se joue vraiment. Spoiler : ce n’est ni votre faute, ni celle de votre partenaire.
Quand l’envie se fait timide : une réalité bien plus fréquente qu’on ne le pense

Perdre l’envie de partager des moments tendres à deux, cela arrive. Et c’est loin d’être rare. D’après plusieurs spécialistes des relations humaines, cette baisse de complicité affective peut concerner tout le monde, à différents moments de la vie.
Chez les femmes, ce ressenti peut parfois engendrer un sentiment de culpabilité inutile. Pourtant, il est important de se rappeler que le désir affectif n’est pas un bouton “on/off”. Il se nourrit de nombreux facteurs : émotionnels, physiques, relationnels…
Comprendre le désir comme une dynamique, pas une obligation
Delfina Mieville Manni, sociologue spécialiste du lien amoureux, invite à revoir notre manière de penser l’intimité. Selon elle, dans beaucoup de schémas traditionnels, les attentes autour du désir sont encore très genrées. Résultat : on se sent parfois “anormal(e)” quand l’élan amoureux se fait discret.
