À 73 ans, elle se bat pour retrouver son chez-soi en silence mais…

Le silence de la justice face à une femme à bout

Malgré l’attention médiatique suscitée par son geste, la situation de Marie-Claude reste bloquée. Le premier adjoint au maire de Nantes a adressé un courrier au procureur de la République et au préfet pour tenter d’accélérer la procédure. Mais pour l’heure, aucun retour concret n’a été communiqué. Cette absence de réponse renforce le sentiment d’abandon ressenti par la retraitée.

Son combat dépasse désormais sa propre histoire : il symbolise celui de nombreux propriétaires confrontés à une justice lente, débordée et souvent perçue comme déconnectée des réalités. “Je veux juste rentrer chez moi”, répète-t-elle. Derrière cette phrase simple, une colère sourde : celle d’une citoyenne qui croyait en la loi, et qui aujourd’hui n’y croit plus. Son geste désespéré, à la fois pacifique et déterminé, pose une question essentielle : que vaut la justice si elle n’est plus capable de protéger ceux qui respectent les règles ?