« J’attends quelqu’un. »
Une présence discrète… jusqu’à ce que le passé frappe à la porte

Les minutes passent. Les conversations reprennent.
Mais une tension flotte.
Qui est cette femme ? Pourquoi reste-t-elle si calme ?
Certains chuchotent, d’autres l’évitent ostensiblement.
Même les clients avec leurs smartphones déplacent leurs appareils pour ne pas l’avoir en arrière-plan.
Et puis, sans prévenir, les portes de la cuisine s’ouvrent.
Un homme s’avance, tablier encore couvert de farine, regard intense.
C’est Julien Martel, le chef propriétaire — un ancien prodige formé à Paris et Tokyo, légende discrète de la scène gastronomique locale.
On ne le voit presque jamais en salle.
Et pourtant, ce soir-là, il traverse l’espace, les yeux fixés sur Louise.
Arrivé à sa table, il s’agenouille.
Toute la salle retient son souffle.
