« Monsieur, je peux faire marcher votre fille », déclara le petit garçon mendiant

Et là, tout change. Le garçon sort un vieux cahier rempli de dessins naïfs : des postures, des respirations, des jeux corporels. Il commence à guider Lina. Pas de miracle spectaculaire. Juste des gestes lents, rythmés, bienveillants. En une demi-heure, elle ne marche pas encore, non. Mais elle rit. Et ses doigts s’animent pour la première fois depuis longtemps.

La force invisible de l’attention

Jour après jour, ils reviennent. Sur ce même banc. Le garçon enseigne la patience, le mouvement, la confiance. Et Lina progresse, doucement. Un jouet saisi. Un pied qui se soulève. Un pas, même aidé.