Les deux députés, qui cherchent à échanger avec l’ancien président de la République, sont accompagnés de journalistes du Monde et de Politis. Cette rencontre serait légitimée grâce à leur droit parlementaire de visite des lieux de privation de liberté. Comme la prison de la Santé, donc.
La requête a été refusée par l’administration carcérale
Mais leur demande aurait été refusée par l’administration carcérale. « La visite parlementaire, ce n’est pas aller voir une personne, c’est visiter l’établissement dans la totalité de son fonctionnement », explique une source pénitentiaire auprès du JDD. Il aurait été proposé aux deux élus une visite de l’établissement de la Santé, tout en excluant d’entrer en contact avec Nicolas Sarkozy et les agents chargés de sa protection.
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Une décision qui aurait mis hors de lui Ugo Bernalicis, selon une source citée par le journal : « Il est en train de péter un câble ! ». « Ils font du tourisme carcéral ! », dénonce une autre.
