Si je surprends un voleur chez moi, ai-je le droit de me défendre physiquement ?

Là où la justice ne vous suivra plus…

Vous êtes victime, oui. Mais si votre réaction est jugée excessive ou inutile, cela peut se retourner contre vous.

 

Voici trois exemples bien réels :

  • En 2013, un bijoutier a tiré sur un voleur en fuite. Résultat : la légitime défense n’a pas été retenue. Le danger n’était plus immédiat.
  • En 2022, un agriculteur a fait feu sur un cambrioleur entré chez lui en pleine nuit. Verdict : non-lieu, car l’intrusion nocturne ouvrait droit à la présomption de légitime défense.
  • Plus récemment, un homme a blessé un intrus déjà hors de sa maison. Là encore, des poursuites ont été engagées : la menace avait disparu.

Conclusion ?
Se défendre si l’on est réellement en danger = possible.
Se venger, même quelques secondes après = punissable.