Si le Tramadol a été présenté comme une avancée thérapeutique, ses effets secondaires sont loin d’être anodins. Les patients rapportent régulièrement des nausées persistantes, des sueurs abondantes, des migraines, des insomnies et des troubles neurologiques tels que des hallucinations ou des crises convulsives. Ces symptômes, souvent minimisés au départ, se sont multipliés au fil des prescriptions.
Témoignages de dépendance et d’intoxication (5/12)
Dès 2010, plusieurs cas d’intoxication aiguë ont été recensés. Des patients, parfois très jeunes, se sont retrouvés hospitalisés après avoir augmenté les doses de manière incontrôlée. Le témoignage d’un homme de 26 ans illustre cette dérive : « J’ai commencé par une dose faible, mais rapidement, mon corps en demandait plus. Aujourd’hui, je lutte pour m’en défaire ». Ce type de situation n’est pas isolé.
Un usage détourné inquiétant (6/12)
Le Tramadol ne se limite pas aux cabinets médicaux. Dans certains pays comme la Libye, l’Égypte ou la bande de Gaza, il est devenu une drogue de rue. Accessible pour seulement quelques dollars, il est consommé pour ses effets stimulants et euphorisants, loin de son usage médical initial. Cette dérive a entraîné une véritable crise sanitaire dans plusieurs régions.
Des conséquences lourdes pour la santé (7/12)
Les conséquences de cette consommation prolongée et incontrôlée sont dramatiques. Les patients développent des troubles psychiatriques tels que la dépression, mais aussi des problèmes physiques : insuffisances rénales, troubles digestifs sévères et altérations du système nerveux. À long terme, la qualité de vie se dégrade fortement.
Une méfiance accrue envers l’industrie pharmaceutique (8/12)
Le scandale du Tramadol s’inscrit dans une longue liste de polémiques sanitaires en France, rappelant celles liées au Médiator, à la Dépakine ou encore au Distilbène. Ces affaires ont fragilisé la confiance du grand public envers les laboratoires et poussé à demander davantage de transparence et de régulation.
