Dans la cuisine silencieuse d’un restaurant parisien, à une heure où la ville sommeille, une femme discrète, usée par la vie, grattait soigneusement les restes d’un plat dans un sac plastique. Une scène banale ? Pas tant que ça. Ce geste, répété chaque nuit, cachait une réalité bouleversante. Et quand Gérard, le propriétaire du restaurant, a découvert ce que faisait cette agente d’entretien, il a dû faire un choix : punir ou tendre la main. Ce qu’il a décidé a changé des vies.
Quand les restes d’un repas deviennent un trésor

Josiane Morel n’était pas une employée que l’on remarque. Travaillant de nuit, elle nettoyait sans bruit, invisible aux yeux des clients comme à ceux du personnel. Jusqu’au jour où Gérard, le patron, fit une visite surprise dans son établissement. Il la surprit en train de recueillir discrètement les restes d’un steak, puis d’un plat de volaille, qu’elle glissait dans un sac dissimulé sous son tablier.
Curieux, Gérard la suivit en silence après son service. Trois rues plus loin, elle entra dans un immeuble désaffecté. À l’intérieur, il découvrit une pièce aménagée en logement de fortune, où quatre enfants attendaient leur mère, affamés. Ce que Josiane récupérait n’était pas un vol… c’était leur dîner.
