Camille refuse d’abord. « Je ne veux pas de pitié », souffle-t-elle. Mais Julien rectifie : « Ce n’est pas de la pitié. C’est du respect. Tu le mérites. »
La chambre est parfaite : un lit confortable, du lait pour bébé, un petit berceau. Camille, bouleversée, demande : « Pourquoi fais-tu ça ? »
— « Parce qu’un jour, quelqu’un m’a tendu la main. Et je ne l’ai jamais oublié. »
Le début d’un nouveau départ

Deux jours plus tard, Camille assiste seule au mariage de sa sœur. Elle se sent invisible, isolée. Mais juste avant le début de la cérémonie, une silhouette familière s’approche : Julien. « Tu as oublié ton invitation à l’hôtel. Je me suis dit que tu aurais besoin d’un ami », glisse-t-il avec douceur.
Il ne disparaît pas après ce week-end. Il l’aide à reprendre ses études, soutient son inscription à l’école d’infirmière. Toujours avec délicatesse, sans jamais imposer, sans juger. Ils apprennent à se connaître, lentement, sincèrement.
