Le 18 avril, sur France Inter puis lors d’un colloque organisé par le ministère de la Santé, Yannick Neuder a dévoilé les contours de ce nouvel outil institutionnel de censure. Officiellement nommé “observatoire pour lutter contre la désinformation en matière de santé”, cet organisme aura pour mission de surveiller les réseaux sociaux, de signaler aux plateformes les contenus considérés comme faux, et de saisir l’ARCOM pour toute diffusion médiatique jugée déviante.
Florian Philippot dénonce une offensive généralisée : labellisation des sites web selon leur conformité au discours officiel, nomination d’“ambassadeurs de la vérité” – probablement des médecins omniprésents dans les médias –, mise en place d’un “programme national d’éducation critique en santé” en lien avec l’Éducation nationale. Pour lui, il s’agit clairement de faire entrer “Big Pharma” à l’école, au détriment des savoirs fondamentaux, et d’imposer une pensée unique dès le plus jeune âge.
