


Une mise au pas de toute voix dissidente
Selon Philippot, ce dispositif aurait interdit toute remise en question des discours officiels durant la crise sanitaire. Il rappelle que, pendant longtemps, affirmer que le vaccin n’empêchait ni l’infection ni la transmission était passible de censure. Avec un tel observatoire, les interventions du professeur Raoult, du professeur Perronne, d’Alexandra Henrion-Caude ou du regretté Luc Montagnier auraient été systématiquement bloquées. Lui-même, précise-t-il, aurait été “dans le collimateur” de ce ministère de la vérité.
Il souligne également l’articulation de ce projet avec l’article 4 de la loi contre les dérives sectaires, dont l’objectif serait également de restreindre le débat scientifique libre. Pour Philippot, l’esprit scientifique repose sur la confrontation des idées, y compris la polémique, car c’est ainsi que les vérités émergent, parfois en opposition aux consensus établis.
Demande de transparence et actions concrètes
Florian Philippot annonce qu’une lettre officielle sera adressée au ministère de la Santé dès le début de la semaine suivante. L’objectif : exiger la transparence financière sur l’organisation du colloque du 18 avril. Il souhaite savoir si les intervenants ont été rémunérés, et dans quelles conditions, soulignant qu’il s’agit d’un événement financé par de l’argent public. En cas de non-réponse, Les Patriotes saisiront la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) afin d’obtenir légalement ces informations.
Il insiste : si certains intervenants ont perçu une rémunération, le public a le droit de le savoir. Et même dans le cas contraire, la question de l’entre-soi reste entière.